Aie, aie, aie ! Petits incidents de parcours ........ 

 
                                                                         
       Une manoeuvre malencontreuse                                                               

Ce jour là, nous quittons Mouzon en direction de Stenay. Après quelques kilomètres, le soleil devenant torride, nous décidons d'installer le bi-mini pour nous abriter. Mon petit matelot a beaucoup de mal à actionner la tirette et je m'apprête à lui venir en aide. Nous sommes dans une grande ligne droite, pas de problème ! Je me retourne, cela dure une seconde à peine, à ce moment, le bateau fait un quart de tour et nous fonçons droit dans un arbre. Sous les cris, et les craquements du bois, j'actionne immédiatement la marche arrière pour éviter les rochers,arrachant ainsi le reste des branches. Ma passagère se retrouve dès lors sans lunettes et avec une fracture de la main, ce qui aura pour conséquenses, quinze jours de repos forcé à Stenay en attendant nos amis pour le retour.

Un arbre dont on se souvient Main cassée


      Vive la solidarité

      Nous avons constaté souvent que, outre le plaisir de voyager en compagnie de nos amis,  Il est parfois bien utile de naviguer ensemble pour s'entr'aider en cas de coups durs. Au début de notre périple vers la baie de Somme, nous avons bien cru que la croisière se terminerait à Pont à Bar. Avant d'aborder le canal des Ardennes, Jolanda se trouve en panne de circuit de refroidissement. , nous accostons péniblement  en couple au quai d'un déversoir, seul point d'amarrage sommaire à cet endroit , pour tenter de réparer. Au moment de repartir, après s'être détachés, notre Pacific se trouve entraîné par le courant et accroche ses hélices sur les rochers, aie !!! il y a du dégât ! Enfin, nous continuons quand même notre route. Pas longtemps toutefois, car  sur le canal, Jolanda récidive et nous devons le remorquer et faire demi- tour dans un étroit chenal, pas facile! Enfin, les deux capitaines se plongent dans le moteur et heureusement, tout s'arrangera ensuite.

Pacfic remorque Jolanda Une entr`aide efficace









 





   Une grosse frayeur

Lors de notre voyage sur les cours d'eau du nord de notre pays, nous repartons de Willebroek après 4 jours d'arrêt , dus à la réparation de l'écluse de Zemst . Le temps est infect mais nous espérons passer bruxelles avant le soir. C'est sans compter sur la malchance qui nous stoppe déjà à Vilvorde, le pont de Budda ne peut être franchi.Tous les bateaux présents ( plaisance et  commerce) sont arrêtés et la mauvaise humeur règne partout. Nous ne trouvons , pour accoster qu'un seul bollard et une échelle le long des usines. Jolanda s'installe tant bien que mal entre les deux et pour plus de sûreté, plante un piquet dans le sol afin d' avoir un point d'amarrage en plus pour nous prendre en couple. Les ouvriers travaillent toute la nuit pour réparer le pont et au petit matin........Surprise!!! Tous les bateaux démarrent en même temps, nous sommes secoués et nous voyons par la fenêtre de notre chambre, passer une énorme péniche suivie d'autres commerciaux qui nous frôlent de trop  près. Le temps de se préparer, tout à coup, une dernière péniche arrive à toute vitesse ,nos amarres sont arrachées , nous sommes en travers du canal ! J'arrive à reprendre la commande du Pacific pour remettre les deux bateaux le long du mur et nous remettre de nos émotions.

Vilvorde Réparation du pont Quel souvenir !

                                                   Moïse sauvé des eaux !


Ce samedi, je suis seul à bord pour me rendre à Waulsort . Je me sens prêt à relever tous les défis! Arrivé au port, au lieu d'utiliser mes précieux outils, je m'apprête à sauter sur le ponton pour amarrer le bateau. Ayant sous-estimé la distance nécessaire, je rate l'atterrissage. Immédiatement, je fais volte - face et je me retrouve accroché au bastingage, le bas du corps dans l'eau. Heureusement, la présence d'esprit de l'épouse du capitaine du Jolanda et la témérité d'un autre secouriste contribuent  à récupérer les amarres . Ils attirent doucement le bateau vers le ponton où quatre costauds me prennent à bras le corps . Il était temps, je n'aurais pu tenir longtemps sans leur aide. Plus de peur que de mal, désormais, je deviens pour tous :" tonton Moïse!"



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