Peu de photos pour illustrer ces aventures car, il est vrai que dans ces moments là, la dernière chose que l'on pense c'est bien d'immortaliser les moments difficiles, le principal étant de réagir avec efficacité pour éviter la catastrophe.
Voici une superbe écluse pleine de charme, remplie d'oiseaux ,hirondelles, pigeons et tourterelles qui nichent dans les infrastructures du pont: Saint joseph,sur la Meuse, entre fumay et Revin . Néanmoins, nous ne pouvons la passer sans avoir en mémoire une de nos plus grande émotion. Nous revenions de paris, seuls car nos compagnons nous avaient quittés pour gagner Auxerre afin de réaliser des travaux sur le Jolanda. Depuis plusieurs jours, il pleuvait sans arrêt ,ce qui entraînait des difficultés pour naviguer : courant assez fort, bois flottants et berges effondrées. Nous arrivons devant l'écluse de St. joseph que nous actionnons. Les portes s'ouvrent et....surprise! Nous nous trouvons devant un lac immense, plus de murs ni de bollards, seule, la tirette à actionner nous donne un point de repaire. Nous nous attachons à la porte et je sors du bateau dans l'eau, en essayant de rejoindre la tirette prudemment, pas à pas, en repérant les murs du bajoyer du bout des pieds. Sitôt actionnée, la porte se ferme et en quelques minutes, l'immense étendue d'eau rejoint le sas et nous pouvons nous amarrer plus facilement. ouf! Quel souvenir!
Ce n'est pas bien grave mais d'autres pourtant en ont fait les frais! nous sommes sur la Moselle luxembourgeoise et nous nous apprêtons à passer la première écluse. ( 8 m.) L'entrée de la grande nous étant refusée, nous entrons péniblement dans la petite derrière un autre yacht en compressant les pare- battages et nous actionnons le dispositif. Nous descendons lentement, Après quelques mètres, un mur surgit derrière nous, on ne peut plus près, nous sommes contre le radier qui possède une largeur peu commune. Il faut savoir que à l'entrée, il faut impérativement se placer entre les lignes marquées ,nous nous en sommes bien sortis mais nous aurions pu faire la culbute, ce qui est déjà arrivé paraît il.